Dans l'inépuisable série "on n'arrête pas le progrès technique", voici le radar qui flashe les automobilistes franchissant un feu rouge. Sans entrer dans le détail de la technique -en gros, il s'agit d'une petite caméra qui immortalise l'infraction- sachez que le département devrait recevoir une dizaine de ces radars l'an prochain."Pour l'heure, nous sommes au stade du choix des implantations. Il est cependant évident qu'ils seront prioritairement affectés aux villes," précise le directeur de cabinet du préfet de Vaucluse François-Xavier Lauch. Avec ce type de matériel, terminée la contestation du style "Je passais à l'orange… le feu n'était encore au rouge,etc."L'automobiliste recevra son PV par La Poste suivant une méthode largement éprouvée par les radars affectés aux excès de vitesse.

Dix nouveaux radars dont deux sur des passages à niveau

Éprouvée mais pas certainement pas épuisée. Le Vaucluse compte en effet à ce jour onze radars fixes relevant les dépassements de vitesse. D'ici la fin de l'année, le département en recevra deux autres: sur la D900 au niveau de Caumont-sur-Durance et à Goult. Mais ce n'est pas fini, les radars se multipliant comme les petits pains six autres sont annoncés sur le bord de nos routes: trois sur la seule commune d'Avignon, deux sur la D907 (ancienne nationale 7) et un sur la route de Tarascon, un à Monteux, un à Orange et un à Cavaillon. Autre nouveauté venant compléter cet arsenal: des radars aux passages à niveau. Deux vont être installés sur des sites il est vrai particulièrement "accidentogènes": le passage à niveau de l'Isle-sur-la-Sorgue et celui de Châteauneuf-de-Gadagne. Les deux passages à niveaux d'Avignon, de triste mémoire devant être supprimés sous peu la question est réglée.

De nouveaux tests

L'alcool n'est pas le seul fléau au volant. La consommation de drogue, jusqu'à présent difficile à mettre au jour, sera plus facile à déceler. Les forces de l'ordre font recevoir des tests salivaires permettant de déceler la consommation de quatre grandes familles de drogues dont le cannabis, les opiacés et l'ecstasy. Jusqu'à présent les gendarmes utilisaient un test urinaire nécessitant la présence d'un médecin. Bientôt ce contrôle sera aussi facile qu'un dépistage d'alcoolémie.




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