Naissance d'une force militaire spécialement formée pour le maintien de l'ordre

Au lendemain de l'armistice de 1918 les mouvements sociaux se multiplient et placent le gouvernement dans l'impossibilité morale d'engager pour maintenir l'ordre une armée formée d'hommes jeunes sans formation spéciale et qui durant les quatre années de guerre avait symbolisé l'union du pays.
Repris par le colonel Plique, directeur de la Gendarmerie, le projet de création de 87 pelotons de gendarmerie débouche sur la Loi du 22 juillet 1921 prévoyant les crédits pour la création de 111 pelotons mobiles de gendarmerie dont 3/4 à cheval.
Des pelotons mobiles de gendarmerie à la garde républicaine mobile....
La même Loi crée également un état-major particulier de 28 officiers pour diriger ces nouvelles unités.
A l'effectif de 60 hommes en région parisienne et de 40 en province les pelotons mobiles de gendarmerie sont articulés en quatre brigades de 10 hommes et rattachés à une compagnie de gendarmerie départementale pour la renforcer, en dehors du maintien de l'ordre, dans le cadre du service spécial.
En raison du manque de casernements adaptés aux conditions d'installation des personnels et des familles la réalisation de ces unités s'échelonne progressivement, passant de 17 pelotons en 1922 à 144 en 1927.
A partir de 1926, les pelotons mobiles de gendarmerie reçoivent la mission de former les nouveaux admis en gendarmerie
Le décret du 10 septembre 1926 modifie l'appellation de " gendarmerie mobile" en celle de "garde républicaine mobile."
