En Moselle, l'histoire de la GRM et celle de la gendarmerie départementale s'achève le 14/6/1940

 En Moselle, l'histoire de la GRM et celle de la gendarmerie départementale  s'achève le 14/6/1940

 

Le 17 novembre 1940, un décret du Gouvernement de Vichy sépare la Garde Républicaine Mobile de la Gendarmerie -

 

Toutes les unités de la zone Nord sont dissoutes et seule une partie des effectifs la GRM passe dans la gendarmerie départementale.

 

Ramenée à 6 000 hommes, la Garde Républicaine Mobile, reçoit l'appellation de "Garde" et forme 6 régiments en zone libre.

 

A partir d'Août 1941 les militaires de la gendarmerie internés dans les Oflag et Stalag sont placés en congé d'armistice pour servir obligatoirement en zone occupée dans la gendarmerie départementale ou la Garde.

 

Nombreux sont ceux qui participent activement à la Résistance avec leurs camarades ayant repris leurs fonctions depuis juillet 1940 et nombreux, sont ceux qui de ce fait, sont déportés en Allemagne ou exécutés en France. 

 

 En 1942, la "Garde " passe successivement pour l'emploi sous l'autorité du secrétaire d’état à la Police puis sous celle du Ministère de l'Intérieur en 1943 et en 1944 sous l'appellation de " Garde Républicaine " sous l'autorité du ministère de la guerre.

 

 Dès 1942, le 8° régiment de la Garde stationné en Tunisie avec ses 6 escadrons renforcés par les escadrons 3,5,9,11 et 12 du 7° régiment de la garde stationné en Algérie, participent activement à la campagne contre l'Afrika Korps.

 

Comme en septembre 1939 les unités de la Garde d'Afrique fournissent de nombreux cadres pour la réorganisation de l'armée française. Bon nombre entrent à Rome en 1944 avec le corps expéditionnaire français du général Juin et d'autres vont jusqu'en Allemagne dans les rangs de la 1ère armée française "Rhin et Danube" de Lattre de Tassigny.    

   En 1944, plusieurs escadrons  constitués en groupements de combat (Groupement Daucourrt et Groupement Thiolet) participent aux combats de la Libération au sein de la 1ère Armée française.

  En 1945, elle réintègre la Gendarmerie  avec 9 légions, 19 groupes et 76 escadrons et en 1954 la "Garde Républicaine" prend le nom de "Gendarmerie Mobile".




25/04/2010
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